Partage de lecture
1er épisode : Coup de coeur pour une auteure ardéchoise et nomade
Parce qu’il n’y a pas plus grand plaisir dans la vie que s’il est partagé, la fondatrice d’Alvernia, passionnée de lecture, vous livre ponctuellement ses coups de coeur littéraires et des recommandations d’ouvrages qui questionnent, intriguent et soutiennent le développement personnel.
Pour lancer cette chronique, je me suis inspirée de commentaires que j’ai écrits par le passé à la fin de certaines de mes lectures. J’ai été particulièrement émue de relire celui que j’avais laissé au sujet du deuxième roman que j’ai lu de Diane Peylin…
Quand je serai grande, je serai vieille
de Diane Peylin
Quatrième de couverture : « Il s’agit d’une apocalypse. Mon apocalypse. Ce n’est pas seulement un drame. Non. Ce serait trop simple. Je n’aurais qu’à chialer un bon coup et serrer les dents. Mais là, tout est trop puissant, je ne peux même pas pleurer. Sous mes pieds, il n’y a plus rien. Plus rien de solide. Plus rien sur quoi m’appuyer. En une seconde tout a disparu. Je suis suspendue à un fil au-dessus d’un abysse immense. Je lève la tête et je cherche le fil. »
Une histoire vraie et bouleversante. Le combat d’une mère qui voulait voir grandir son fils.
Ce qui m’a plu : l’authenticité, l’humour, la résilience de l’auteure.
Pourquoi je recommande la lecture de ce livre : le commentaire que j’ai laissé en octobre 2015 parle de lui-même. « Merci Diane de vous être mise à nue devant vos lecteurs. Je pense que si j’ étais touchée par cet horrible crabe un jour, j’aurais moins peur grâce à vos mots… Bravo pour cet autoportrait tout simplement bouleversant ! »
Deux ans plus tard, j’ai été touchée par un cancer différent, mais tout aussi horrible, et je n’ai pas eu peur. Bien que je ne me souvenais plus du tout de mon commentaire ni des détails de ce livre, il est néanmoins resté gravé dans mon subconscient et je pense aujourd’hui que la résilience de l’auteure m’a inspirée dans mon propre combat.
J’avais déjà adoré le premier roman de Diane Peylin, dont la biographie seule me fait rêver :
Gérante de gîtes dans les gorges de l’Ardèche, institutrice, puis nomade lors d’un tour du monde en voilier. Elle est aujourd’hui animatrice d’ateliers d’écriture et surtout romancière. (source : https://www.lecteurs.com/auteur/diane-peylin/3229326)
A l’endroit où elles naissent
de Diane Peylin
Quatrième de couverture :
Être née quelque part… Le 5 novembre 1978, deux cris percent la même nuit. L’un au pied d’un manguier, l’autre dans une chambre d’hôpital. L’un dans la misère de Madagascar, l’autre dans l’opulence occidentale. Le grand » pile ou face » de l’existence… Et pourtant. Les vies parallèles d’Eva et Miangaly, ces jumelles qui s’ignorent, rebattront toutes les cartes distribuées à leur naissance. Car la quête du bonheur, ici comme ailleurs, n’est jamais en ligne droite…
Ce qui m’a plu : le texte riche avec de petits clins d’oeil un rien ironique (la petite soeur s’appelle Sue Ellen…), les citations de paroles de chansons que nous avons toutes et tous fredonnées par le passé (du moins si vous êtes de ma génération), les références aux faits réels qui nous situent dans la trame de ces deux destins dont on attend désespérément qu’ils se rencontrent…
Pourquoi je recommande la lecture de ce livre : il dégage un je ne sais quoi de beau, réel, coloré et odorant comme si l’on en faisait partie. Effectivement, on se souvient sans peine, tout comme l’une des héroïnes, la première fois que nos papilles ont goûté un carré de chocolat !
Ce que j’aime chez cette auteure : Diane Peylin sait être vraie, émouvante, faire rire et pleurer en même temps.
Lorsque je découvre un auteur qui me plaît, j’ai tendance à me jeter sur tous ses précédents ouvrages et à attendre avec impatience les suivants, ce qui augmente sans doute mes attentes. J’ai été moins sensible – sans pour autant porter un jugement – à ses autres livres à ce jour, mais je me réjouis toujours de la sortie d’un de ses nouveaux romans.
Vous l’aurez compris, ce que j’aime particulièrement dans mes lectures « Feel good », c’est qu’elles m’émeuvent, me fassent vibrer et laissent une empreinte qui pourrait s’avérer utile un jour ou l’autre.
À bientôt, pour un nouveau partage de lecture !